Comme disait le Penseur Grec inconnu : Quand çà sent PI, c'est de PI en PI !!!
La 15ème LETTRE
Bousculant Delta
Qui ne bouge pas d’un Iota
Pas si Bêta qu’il n’en a pas l’air
Omicron
A ne pas confondre
Avec O Macron
Le variant nouveau est arrivé !
Robe mutante trop soutenue
Nez aux notes d’épices redoutables
Eclats et longueur en bouche
Retour de déjà vu
En plus pire
N’accompagne ni terrine de foie gras
Ni jambon de Noël
Omelette aux cèpes
Ou poulet aux giroles
Fait saliver jaune
Dégustation en gavage
A ne pas boire dès à présent
Ou d’ici 3 ans
Jamais !
L’alphabet grec a bon dos
Pour donner le ton
Merci aux Phéniciens
Qui savaient naviguer
De l’avoir inventé
Vers 1100 avant J.-C.
Déjà lanceurs d’alertes !
Composé de vingt quatre lettres
Sept voyelles et dix sept consonnes
Entre Alpha « le commencement »
Et Omega « la fin de toute chose »
Il n’y a que l’embarras du choix
D’appellations non contrôlées
Pour baptiser un futur proche
Qui se confond avec le passé
Et empoisonne le présent
D’Epsilon à Stigma ou Digamma
En évoquant Koppa et Sampi
Voire Teta et Upsilon
Aux plus brefs
Tels Pi le bien connu
Tau un lève -tard
Jusqu’à Mu et Nu
Qui donnent froid dans le « do »
Sans être contrariés par « Xi » et « Phi »
De ce détournement cynique des mots
A la musique pure et intemporelle
A la portée de tous
Le grand saut
Il suffit de tourner les clés
De Sol, d’Ut ou de Fa
Pour s’évader
En arrêtant la fuite du temps
Loin de ce monde
Ripoliné de « noir extrême »
Enveloppé par une mélopée
Qui me prend par la main
Je me laisse bercer
Dans les méandres du cœur
Comme si la Planète Terre
S’arrêtait huit minutes et quatre secondes
Juste le temps de déguster
Une de mes musiques préférées
Cà n’est pas rien dans ce monde
Du toujours plus et plus vite
Une pause salvatrice
Notes chaudes entrelacées
Fusion des instruments
Qui semblent se répondre
Se comprendre et se confondre
Cordes, voix et cuivres
Magnificence et magie
Frissons d’émotion saine
La beauté de la vie
Le bonheur à ne surtout pas manquer
Pour rien au monde
Dans un autre monde...